François Boustani élu à l’Académie des sciences et des lettres de Montpellier

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François Boustani élu  à l’Académie des sciences  et des lettres de Montpellier
Le cardiologue franco-libanais, Dr François Boustani, vient d’être élu membre correspondant à l’Académie des sciences et des lettres de Montpellier. Ce fin érudit, auteur de deux ouvrages de référence, L’essentiel en cardiologie ( 2012 – Saurâmes Médical) et La circulation du sang : entre Orient et Occident, l’histoire d’une découverte (2007- Philippe Rey) et francophone engagé (il est secrétaire général adjoint de l’Association franco-libanaise de cardiologie), rejoint un aréopage prestigieux composé d’écrivains, d’universitaires scientifiques et de médecins, dédiés au rayonnement de la culture au sens général. L’Académie de Montpellier est en effet organisée en trois sections : sciences, lettres et médecine. De nombreuses séances sont ouvertes au public afin de lui permettre d’assister à des conférences sur des sujets généraux. Les orateurs sont les académiciens eux-mêmes ou des personnalités invitées et les sujets abordés sont variés : géographie, littérature, peinture, science, médecine, société. Les conférences données à l’Académie sont éditées vers la fin de chaque année dans un bulletin qui regroupe au moins une trentaine de textes.
Le Dr Boustani rejoint le groupe des Membres correspondants, c’est-à-dire « des personnalités de premier plan que l’Académie veut s’attacher ». À la séance du 26 novembre 2012, il y a prononcé une conférence expliquant son attachement à Montpellier, une ville qui l’a accueilli en septembre 1975 lorsqu’il a dû renoncer à poursuivre ses études à la FFM de Beyrouth en raison de la guerre civile qui venait d’éclater. C’est là que François Boustani entame sa première année de médecine, et bien vite, explique-t-il, « cette terre d’exil s’est transformée en une terre familière – tant nous avons baigné d’emblée, mes camarades étudiants libanais et moi-même, dans une atmosphère de sympathie, de compassion et d’amitié – pour finir par devenir une terre natale, puisque j’y ai connu une deuxième naissance, une renaissance spirituelle celle-ci, au contact des grands maîtres de la faculté ».
Aujourd’hui, il en est devenu une figure culturelle et médicale marquante, dans un parcours tissé d’excellence et de reconnaissance.
L’Article de L’Orient-Le Jour le 13 septembre 2013.