Pourquoi les Libanaises sont séduisantes
On a bien progressé
Yves Lepesqueur
Deux essais au ton résolument subjectif.
Le premier, écrit dans le contexte de l’invasion de l’Irak, est un libre propos sur l’histoire du Proche-Orient au xxe siècle, dont le point de départ inattendu est une méditation sur le charme des Orientales. Le second, écrit une douzaine d’années plus tard, en pleine crise migratoire, revient sous un autre angle sur les relations entre le Proche-Orient et l’Europe.
En chemin, beaucoup d’idées reçues sont bousculées. Ce n’est pas l’attachement au passé que traduisent le nationalisme ou l’islamisme, c’est la honte de soi et le désir de liquider ce passé désormais incompris. Ce n’est pas une identité intangible qui les inspire, c’est la fascination de l’Occident, déguisée en proclamation identitaire. Ce n’est pas l’incompatibilité des cultures qui compromet l’intégration de certains immigrés dans notre société, c’est l’oubli, de part et d’autre, de tout héritage culturel.
Yves Lepesqueur a vécu et travaillé en Syrie, au Liban, en Arabie saoudite, en Iran, en Inde, au Nigeria. Il est l’auteur d’une monographie sur Les Anciennes fêtes de printemps à Homs (presses de l’IFPO, deuxième édition corrigée et augmentée 2016). Il est aussi chroniqueur à l’Atelier du roman.